Statistiques et études : les pays qui polluent le plus les océans du globe
L'association environnementale WWF vient de publier un nouveau rapport sur la pollution plastique à l’échelle de la planète. Ce rapport tire à nouveau la sonnette d'alarme car rien ne s’arrange malgré une prise de conscience à présent généralisée . En effet, d’après WWF, La pollution plastique est incontrôlable. D’ici 2030, la pollution plastique de nos océans pourrait doubler, menaçant la vie marine et notre propre santé.
Selon Isabelle Autissier, Présidente du WWF France : « Plus de 310 millions de tonnes de déchets plastiques ont été générées en 2016, dont un tiers se sont retrouvées dans la nature. Le constat est accablant et les conséquences dramatiques pour l’environnement, la santé humaine et l'économie. L’impact sur la biodiversité est particulièrement frappant : à ce jour, plus de 270 espèces ont été victimes d’enchevêtrement et plus de 240 ont ingéré du plastique. »
Jenna Jambeck, ingénieur en environnement à l'Université de Géorgie, a analysé avec une équipe de chercheurs les rejets de déchets plastiques dans les océans du monde entier. Ils ont découvert que la Chine et l'Indonésie sont les principales sources de pollution plastique à usage unique : bouteilles, emballages, sacs principaux pollueurs des océans. Cette étude arrive aux résultat que la Chine et l’Indonésie sont responsable à elles seules d’environ 5 millions de tonnes de déchets plastiques qui finissent en mer chaque année. Comme le montre le graphique Statista, ce sont des pays côtiers traversés par les plus grands fleuves tels que le Yangtze, Nil, Amazonie, etc. ou situés sur des îles qui drainent le plus de plastique dans les milieux marins.
D'après les auteurs de l'étude, les 23 pays côtiers de l'UE rejetteraient environ autant de débris plastiques dans les milieux marins que les États-Unis.
Note de Statista et de son auteur Tristan Gaudiaut : Cette infographie correspond à une mise à jour. Initialement, elle indiquait la quantité totale de déchets plastiques mal gérés comme étant la quantité finale de débris plastiques finissant dans les océans. Elle fait désormais clairement la distinction entre ces deux données.